Les maires de banlieue ont du mal à accepter la parole des habitants

Publié le par Julien GOUPIL

Les maires de banlieue ont du mal à accepter la parole des habitants

Les deux mots sont employés sur tous les tons. La démocratie participative est devenue le nouveau viatique des élus pour conjurer la coupure qu’ils sentent de plus en plus grande avec leurs administrés. Plus une campagne municipale sans qu’elle ne soit invoquée. La notion est aussi inscrite dans tous les documents de rénovation urbaine ou projets de la politique de la ville dans les quartiers prioritaires. Elle avait même été mise en exergue de la loi de programmation pour la ville, en février 2014. Mais les mots ont bien du mal à être mis en pratique.

La « coconstruction » avait été le leitmotiv de la loi, après le rapport Mechmache-Bacqué qui avait fait le constat d’une « absence flagrante d’espaces de débat et d’échanges » en banlieue malgré l’immense attente des citoyens vis-à-vis des institutions. Le responsable de l’association AC-Lefeu et la sociologue y préconisaient le lancement d’une démarche de réappropriation par les citoyens d’un pouvoir d’interpellation et d’action à l’égard des pouvoirs publics. Devant la frilosité des maires, l’expérimentation d’un dispositif québécois – les « tables de quartier » – avait été lancée par la Fédération des centres sociaux et la coordination associative Pas sans nous. Le ministère a financé leur mise en place dans douze villes pour trois ans.

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Source LE MONDE | 06.06.2016 à 10h30 |http://www.lemonde.fr/banlieues/article/2016/06/06/les-maires-de-banlieue-ont-du-mal-a-accepter-la-parole-des-habitants_4938525_1653530.html

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